Pêches

La Direction régionale de la gestion des pêches (DRGP) vise à assurer la viabilité à long terme et le développement durable des espèces sauvages ou aquacoles tout en contribuant à la prospérité économique des secteurs des pêches et de l’aquaculture en eau marine du Québec. La DRGP souhaite favoriser les conditions permettant la création d’industries robustes et stables qui soient capables de générer la richesse et favoriser l’emploi au Québec.

La gestion des pêches au Québec touche les secteurs maritimes (6 000 km de côtes) et le Nord Québécois (l'est de la baie James, l'est de la baie d’Hudson et la baie d’Ungava).

aquaculture

En secteurs maritimes on retrouve près de 1 500 pêcheurs actifs et 11 communautés autochones (Innus, Micmacs et Malécite) qui sont impliqués dans la pêche commerciale. Près de 6 000 permis sont délivrés annuellement. Dans le Nord québécois, 5 communautés cries et 14 communautés inuites pratiquent la pêche de subsistance. Les Inuits sont aussi impliqués dans la pêche commerciale de la crevette et du flétan du Groenland.

Les débarquements provenant de la pêche commerciale représentaient près de 238 550 000$ en 2015 et environ 4 900 travailleurs d’usine ont transformé ces ressources halieutiques. Les crustacés et mollusques représentaient plus de 90 % de la valeur des débarquements effectués.

Au Québec les principales espèces pêchées sont le crabe des neiges, la crevette, le homard, les poissons de fond (flétan atlantique et du Groenland et morue) et le pétoncle. La chasse au phoque est aussi une activité importante aux Îles-de-la-Madeleine.

En aquaculture on retrouve, au Québec, 140 entreprises piscicoles et 27 entreprises en milieu marin. La production aquacole avait une valeur de près de 9 859 000 $ en 2015 .